MA VIE DANS UNE ARMURE
D’un point de vue strictement anthropologique, le fait de pouvoir me glisser dans une armure du Moyen Âge, ça a été une expérience super tripante! Être plus que ça dans la peau d’un chevalier, ben, t’es mort (dans le sens où t’aurais été un vrai chevalier pis que tu serais mort depuis 1000 ans, genre)!
Le problème, tu t’en doutes, c’est quand j’ai compris que je pouvais pas l’enlever. Là, j’ai trouvé ça pas mal moins cool… C’est pour ça que, pendant que Francis essayait de trouver une solution, moi j’imaginais déjà les conséquences. Tiens, en voici quelques-unes :
SE GRATTER
Peux-tu concevoir quelque chose de pire: ça te pique pis t’es pas capable de te gratter. L’ENFER! La solution, ça aurait été de fabriquer un système de longues pailles que j’aurais pu insérer dans l’ouverture par où passe ma tête pour atteindre la zone à gratter! Habile, non?
PRENDRE SA DOUCHE
Pas évident. As-tu imaginé la rouille? J’ai pensé qu’avec toutes les petites fentes de l’armure, il y aurait moyen d’y glisser des feuilles d’assouplisseur qui sentent bon ou du savon hydro-alcoolique (t’sais, celui qui s’évapore tout seul). Sinon, pas le choix, ça serait comme quand t’enlèves un plâtre après quelques semaines… Ouache!
FAIRE DU SPORT
Pour le badminton pis la course à pied, penses-y même pas. Tu vas tellement transpirer... que rien va chasser ton odeur. Par contre, pour le hockey, l’armure pourrait facilement te servir d’équipement de protection pis ça serait l’occasion où jamais de joindre une équipe avec un nom genre «Les chevaliers noirs du vieux Chambly». Cool!
C’est pas les défis qui manquent. En vois-tu d’autres?